Le blanc de la toile ou du papier, circonscrit par les premières traces de pinceau, diffuse de la lumière qui va vivre avec les variations naturelles du jour. Parrallèllement de grands espaces intersticiels ouvrent des fractales dans la toile, comme une invitation à pénétrer et aller là où sourd la lumière. Ces grandes échappées vers un ailleurs peut être sidéral happe le regard et le retient sur le bord de la faille.
Bernadette Clot Goudard
« La lumière est vibration. Iridescente, elle sort des profondeurs de la terre et se dilate à l‘infini. Elle emprunte au spectre qui s’étale du rose-orangé aux bruns ténébreux du sol des tons qui déclinent ceux de l’aurore et la lente émergence du souffle spatial. Ses grandes bâches, qui refusent le soutien du châssis au profit d’une liberté du support permettent à la forme de se faire réceptacle. Ce que vit alors le spectateur est une présence intériorisée, il expérimente son « être » dans l’espace de la toile, il a la possibilité de s’abandonner, de définir et sentir le monde d’après son propre mode perceptif ». Christiane Courbon - Critique d’Art, Présidente du musée d’art contemporain ARTEUM de Châteauneuf le Rouge.